D’après l’étude de KPMG (Global profiles of the fraudster), le portrait-robot du fraudeur correspond à un homme âgé de 36 à 55 ans, disposant de plus de dix ans d’ancienneté et occupant un poste d’employé ou de cadre moyen. Très souvent, ce dernier est particulièrement difficile à identifier en amont car non seulement il bénéficie de la confiance de la direction, mais aussi il est très souvent sympathique. Dès l’émergence d’un soupçon, il est recommandé et pertinent de diligenter une enquête interne avec l’aide éventuelle de prestataires spécialisés comme Skan1.
D’après l’étude, lorsque le fraudeur est démasqué, dans 86 % des cas, ils ont été licenciés et dans 61 % des cas, ce licenciement s’est accompagné d’un dépôt de plainte au pénal par l’entreprise victime.
Enfin, inutile de rappeler que lorsque le fraudeur potentiel se sent surveillé, par exemple via une procédure de due diligence réalisée par un tiers de confiance, et qu’il sait pertinemment qu’il sera sanctionné si les faits sont démasqués, le risque de fraude au sein de l’entreprise diminuera fortement.
AGE
GENRE
TYPOLOGIE
STATUT
ATTRIBUTS PERSONNELS
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