Comme l’a rappelé le Wall Street Journal, les banques, les organismes de réglementation et les organismes d’application de la loi échangent davantage de renseignements par l’entremise de réseaux d’échange de données. Leur objectif : prévenir le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Au fur et à mesure que la pratique s’étend, les risques de mauvaise manipulation des données augmentent également.
Des partenariats de partage de l’information sont en train de voir le jour dans le paysage financier mondial. Le Royaume-Uni fait figure de pionnier de cette pratique depuis 2015. De nouveaux partenariats ont été lancés à Singapour, aux États-Unis et en Australie l’an dernier. Les Pays-Bas, Hong Kong et Europol, l’organisme chargé de l’application de la loi, mènent des programmes pilotes dans le but de créer des centres d’échange de renseignements sur la criminalité financière.
Les partenariats évoluent comme un moyen de partager les tendances de la criminalité sans fardeau réglementaire. Mais à mesure que de plus en plus de données sont recueillies, ces groupes sont confrontés à des questions éthiques, de protection de la vie privée, de divulgation et de conflit d’intérêts. Ces remarques ont été soulevées par les experts qui se sont réunis la semaine dernière lors du Symposium international sur la criminalité économique à l’Université Cambridge.
Source : WSJ
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